Fanomezatiana Fanilonavalona Nathalie
Nov 19, 2022

Mes premiers jours d'étudiant international à Marseille

Madagascar
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Marseille
4 min read

Faire ses études à l’étranger, surtout en France, est un rêve pour beaucoup d’entre nous, y compris moi. Avec ses quelques lignes, je vais vous partager mon expérience de mes premiers jours à Marseille en tant que jeune étudiante en communication digitale. J’espère que vous allez pouvoir vous identifier avec ces quelques paragraphes et vous encouragerez également à poursuivre vos rêves.


Qui je suis ?

Pour faire de plus amples connaissances, je vais d’abord me présenter. Je m'appelle FANOMEZATIANA Fanilonavalona Nathalie (oui, mon nom est un peu long et tout le monde a du mal à le lire en entier). Je suis une jeune fille malgache âgée de 25 ans et une étudiante internationale dans la grande ville de Marseille. Je suis le fruit d’une université catholique de Madagascar appelée SAMIS-ESIC où j’ai étudié la communication médiatique.


C’est dans l’optique d’approfondir ce domaine d’étude que j’ai postulé à l’EJCAM ou l’école de Journalisme et de Communication d’Aix-Marseille Université. Actuellement, je suis en première année de master spécialisé en Data, Information et Communication Digitale.


Pourquoi la France comme destination d’étude ? Tout simplement pour la qualité des études qui y sont proposées. Les universités françaises sont très bien classées dans les classements internationaux. De plus, grâce à Campus France, il nous guide pas à pas pour faire notre choix dans les filières, la destination et les procédures de visa d’étude.


Mon choix s’est porté sur Marseille, car le programme d’étude qu’il propose est en adéquation avec les études que j’envisageais. Et en plus de cela, c’est la ville du soleil et en tant qu’une fille qui vient des eaux tropicales, le soleil, c’est indispensable !


De Madagascar à Marseille

Tous les étudiants internationaux ou futurs étudiants internationaux savent que l’aventure commence bien avant l’arrivée en France. Jusqu’à la délivrance du visa, j’étais tenu en haleine, car il s’agit d’une décision qui change toute une vie. Le jour de mon embarquement, j’étais accompagné de toute ma famille et de mes proches. Après le checking, je leur disais au revoir de loin et je sentais l’émotion qui me montait aux yeux, car désormais, je devais avancer seule, sans famille, ni amie et dans un pays étranger à 8 091 km. Et quelque part, je ne portais pas seulement mes espoirs et mes rêves, mais également celle de ma famille.


Mon voyage a duré 15 heures et j’ai fait une escale à Addis-Abeba. Je cherche mes mots pour vous partager les émotions que j’ai ressenties ce jour-là. D’abord, c’était la première fois que je prenais l’avion et faisait un long voyage seul en dehors de mon pays. Les gens pouvaient lire mon excitation et mon désarroi sur mon visage lorsque je me suis perdu à l’aéroport d’Addis-Abeba. Et puis, je commençais à ressentir la fatigue, mais je ne me suis pas laissé submerger par les événements.


Le 21 septembre 2022, j’arrivais à l’aéroport de Marseille. Je n’avais personne pour m’accueillir, j’ai fait le chemin jusqu’à mon immeuble seul. Ce jour-là, je n’ai pas eu de bol, le responsable de mon immeuble n’était pas libre du coup, j’ai attendu devant la porte pendant des minutes qui me semblaient interminables. Heureusement, un habitant de l’immeuble m’a ouvert la porte et j’ai attendu à l’intérieur jusqu’à ce qu’on me remette mes clés. Deux heures plus tard, j’ai fini de déballer mes affaires, je me suis allongé ce qui, désormais était mon lit. Enfin, j’étais chez moi, mon nouveau chez moi.


Mon premier jour de cours

C’est avec 1 heure d’avance que j’arrive à mon université le lendemain, car j’avais déjà des cours. Pour arriver sur les lieux, je me suis fiée à Google map, mais ça ne m’a pas empêché de perdre mon chemin et de demander à des autochtones, qui bizarrement ne savaient pas où se situe le site de mon université. Mais bref, je me suis présenté à la scolarité pour leur informé que j’étais bien arrivé (Juste pour précisons, j’ai fait une rentrée tardive, car mon visa a ris beaucoup plus de temps à sortir). J’ai fait la connaissance de mes camarades de classe qui m’ont très bien accueilli et m’ont aidé à suivre mes cours.


À la fin du cours, une de mes camarades de classe, Samira, m’a proposé gentiment de m’accompagner à faire ma carte de transport. Donc, cette même journée, j’ai pu prendre le métro pour la première fois. C’était à la fois déroutant et fascinant. Nous avons décidé de visiter un peu le centre de Marseille, le quartier emblématique de Saint Charles. Ce quartier, très beau au passage, abrite le plus grand gare de Marseille. L’architecture entière des immeubles, de Saint Charles à Vieux port est rythmée par la tradition et la modernité. Je me dis que c’est une place qui ne dort jamais ! On peut y trouver des restaurants, des salles de cinémas, de la musique qui anime les rues… Bref, de tout !

Découverte culinaire

La France est connue pour ses spécialités gastronomiques. Et le premier plat français que j’ai pu goûter est la bouillabaisse, bien sûr parce que c’est la spécialité de Marseille. Une de mes amies que je venais de connaître à ce moment-là m’en a préparé. On a acheté directement les poissons depuis le stand des poissonniers de vieux port. La pizza est aussi un incontournable de Marseille. D’ailleurs, mon première pizza a été une pizza proposée par un vendeur en camion en bas de mon immeuble.


Et j’ai aussi pu goûter à des spécialités sénégalaises, qui n’a rien avoir avec la France, mais qu’une de mes camarades de classe a concocté. Je le mentionne ici, car en choisissant d’étudier à l’étranger, je voulais découvrir d’autres cultures, et Marseille est une ville melting pot ! Je ne suis pas déçu, loin de là !


Le mot de la fin

Si je peux dire quelque chose, je vous souhaite à tous de vivre ce genre d’expérience, celle qui vous fait sortir de votre zone de confort et qui demande une meilleure version de vous-même chaque jour. Si je peux vous donner un conseil, emmener autant de vêtement chaud que vous pouvez, moi, je n'en ai pas assez apporté, car je me suis dit que dans le Sud, ça faisait un peu chaud même hiver ha ha ! J’espère que vous avez apprécié mon partage. Merci de m’avoir lu :)


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