Remy
Nov 30, 2022

Commencer la vie à Avignon : les premiers jours d’un étudiant Erasmus

Netherlands
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Salut cher lecteur, je vois que vous êtes tombé sur mon article ! Avant de parler de mes premiers jours en France, ce qui est le sujet de cet article, je me présenterai : Je m’appelle Remy, je suis un étudiant venant d’Utrecht, Pays-Bas, où je suis dans ma dernière année d’une licence de Philosophie. En ce moment je suis en Erasmus à Avignon, en Provence. Il y a un an, c’était encore un rêve d’étudier en France. J’avais une fascination pour la langue française et une grande admiration pour les philosophes et écrivains français, comme Albert Camus ou Simone de Beauvoir. Donc je me suis plongé dans la langue française en suivant des cours de français à l’université à Utrecht. La beauté d’apprendre une langue étrangère, c’est qu’un nouveau monde s’ouvre. Une année après, je me trouve dans une petite ville au sud de la France, à Avignon. Ce n’était pas mon premier choix. Quand je me suis inscrit pour l’Erasmus, je voulais aller à Paris. Mais finalement, je suis très content que je me trouve à Avignon. C’est une petite ville, où il y a une grande chance qu’on croise un ami dans une de sa belles rues, ce qui fait qu’on se sent comme chez soi.



Le pont Saint-Bénézet à Avignon

Arrivé, mais sans logement

Je suis arrivé en France avec ma famille fin août, pour profiter encore d’une semaine des vacances ensemble. On est arrivé à Avignon, mais je n’avais pas encore trouvé un logement. J’avais envoyé une demande à l’université pour un logement, mais je ne l’avais pas confirmé à temps. Quoique j’ai envoyé plusieurs emails à l’administration du logement, ils m’ont pas répondu. Août, c’est le mois des vacances en France. J’ai cru que j’avais raté ma chance. Donc là, j’étais à Avignon sans logement, avec une maîtrise du français loin de parfait, et la date de rentrée qui approchait. Je savais que je devais trouver un logement en une semaine. Qu’est-ce qu’on fait quand on se trouve dans une situation comme ça ? On passe par des agences immobilières. Accompagné par ma mère, j’ai rendu visite à beaucoup d’agences à Avignon. On s’est assis dans des petits bureaux, et dans mon meilleur français j’ai expliqué ma situation, en faisant tous pour faire une bonne impression. On a visité au moins sept agences. Parfois, les agents immobiliers étaient très gentils ; parfois ils n’avaient pas de patience. Certains agents m’ont dit qu’ils me rappelleraient, mais sans tenir parole. Peut-être c’était parce que je n’avais pas un numéro de téléphone français, ou à cause de la courte durée de ma location, où encore à cause d’un manque de revenu en France. Cependant, j’ai visité deux appartements, mais après j’ai du apprendre que l’appartement était pour quelqu’un d’autre. Finalement, après quatre jours de la quête d’un appartement, j’ai rencontré une agent qui a fait beaucoup d’efforts pour moi. Elle a appelé une connaissance d’elle qui avait un appartement disponible. C’était un studio meublé qui satisfaisait à toutes mes besoins, au centre-ville et avec une cuisine équipe. J’étais soulagé.


Je pouvais entrer dans mon nouvel appartement lundi, mais avec ma famille, on avait réservé un Airbnb à Avignon jusqu’à dimanche. Après, ma famille était partie. Donc je devais trouver une solution pour la nuit. J’ai envoyé un texto à la propriétaire de l’Airbnb en expliquant ma situation : « Bonjour madame, est-ce que c’est possible de rester encore une nuit à un tarif réduit ? ».  Elle m’a répondu : « Bonjour monsieur, Oui, vous pouvez rester une nuit gratuit si vous pouvez m’aider avec le ménage de l’appartement » . C’était parfait. J’ai fait connaissance avec elle et je l'a aidé à nettoyer la place.



Rue Portail Matheron à Avignon


Les choses administratives… la galère

La prochaine jour je suis entré dans mon propre appartement. J’avais encore une semaine avant la semaine d’introduction d’université. Mais ce n’était pas une semaine pour faire tranquillement. Au contraire, je devais organiser toutes les autres choses pour m’installer à Avignon : l’électricité, l’eau, le wifi. Et j’ai découvert que ce n’est pas du tout facile d’organiser toutes ces choses administratives en France, et surtout quand le français n’est pas ta langue maternelle. Pour installer l’internet, on a apparemment besoin d’un RIB, un compte bancaire français. L’IBAN, qui signifie littéralement « International Bank Account Number » ne suffit pas. Et donc je me suis mis à la recherche d’une banque qui voulait donner un compte à un étudiant Erasmus. Mais à la banque, on m’a dit qu’il faut avoir un numéro téléphone français pour ouvrir un compte. C’était toujours la même histoire : vous avez besoin de ça et ça pour régler ça. Malgré tout, à la fin de la semaine, j’ai réussi à me bien installer, muni d’un RIB, un numéro téléphone français et un appartement avec de l’eau courante, électricité et internet. D’ailleurs, en visitant des banques et des magasins, j’ai exploré la ville. J’ai bu du café à beaucoup de différents places, mais il y avait un café que j’ai fréquenté plusieurs fois, parce que j’avais demandé le wifi et le café était bon. Après deux fois, le mec qui me servait m’a reconnu et me demandait comment ça va. Avec des petites conversations comme celui-là, j’ai commencé a me sentir chez moi.

Mais il restait encore un petit détail : l’appartement dans lequel je venais de rentrer manquait encore des choses essentielles, comme une casserole, des torchons, des verres, un tapis de bain. Pour m’acheter ces choses, je voulais aller à l’Action, un grand magasin avec des prix défiant toute concurrence, ce qui est très important en tant que pauvre étudiant. Mais le fait était que ce magasin se trouve en dehors de la ville, au milieu de nulle part, et moi je n’avais pas une voiture et je connaissais personne. Et donc, comme un stéréotype néerlandais, j’ai pris le vélo (du service Vélopop). Après une voyage qui me menait le long de l’autoroute, j’y suis arrivé. Je crois que j’étais la seul personne là-bas qui était venue en vélo. Heureusement l’Action a répondu à mes attentes. Avec un grand sac des affaires je suis rentré chez moi. Finalement, j’étais installé dans la nouvelle ville.


Franchement, c’est vaut la peine

Pour conclure, je ne suis pas capable de le dire mieux que le journaliste du Vaucluse Matin qui a écrit un article sur les étudiants internationaux à Avignon intitulé : les étudiants étrangers heureux de rentrer…après les galères. Parfois, c’était une vraie galère ces premiers jours. Mais il faut ajouter que tous était vaut la peine et qu’il y aura toujours des gens prêt à aider. L’université a commencé, et j’ai fait connaissance avec des gens qui sont devenus des très bons amis. Le temps s’envole. Je peux dire que cet échange est une des meilleures expériences de ma vie.


Il me reste de vous remercier d'avoir pris le temps pour lire cet article. J'espère que ça vous a plu, que vous avez reconnu quelque chose ou peut-être, si vous hésitez encore d’aller en France, que l’article a pu vous donner l’assurance que tout ira bien en fin de compte. Si vous avez aimé l’article, n’hésitez pas à donner un like !



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